Décrypter les étiquettes des produits alimentaires

«  Allégé en matières grasses », « Riche en protéines », « Source de fibres » … Les marques n’en finissent pas de vanter leurs produits. Ces allégations affichées en grand sur les emballages en plus de la publicité, du prix et de nos habitudes nous incitent à acheter tel ou tel yaourt, boîte de céréales, plat cuisiné… Mais pour être sûr de ce que l’on mange, si on lisait les étiquettes ?

Celles-ci sont de plus en précises et comprennent de nombreuses informations, pas toujours évidentes à décrypter. Alors retrouvez ci-dessous quelques explications de ces fameuses étiquettes qui décrivent ce que nous achetons et mangeons.

Les ingrédients

La liste des ingrédients comprend tout ce qui entre en ligne de compte dans la composition des produits. De manière générale, une liste très longue est le signe que le produit a subi de nombreuses transformations et qu’il comprend une multitude d’additifs comme des conservateurs, des exhausteurs de goût, des colorants… Il peut même y avoir, entre parenthèses, les ingrédients des ingrédients. Pour résumer, plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est.

Par ailleurs, cette liste fait paraître dans l’ordre décroissant du poids des ingrédients. En premier est donc cité l’ingrédient dont la quantité est la plus importance. Cela donne un avant-goût de ce que l’on va trouver dans son assiette. Par exemple, des lasagnes dont la sauce bolognaise contient plus d’eau que de viande risque de manquer de goût. Mais leur coût sera sans doute plus abordable. Sur l’étiquette d’un paquet de céréales de petit-déjeuner, c’est le sucre qui peut être cité en premier, signe que les céréales n’en sont finalement pas vraiment…

Les étiquettes mentionnent aussi la présence d’allergènes, à prendre en compte si on souffre d’intolérances alimentaires. Est également mentionnée la nature des ingrédients : l’huile utilisée est-elle une huile de colza, de tournesol, de palme… ?

Enfin, pour les produits frais tels que la viande, le poisson, les fruits et légumes, la provenance géographique doit aussi être mise en évidence. Elle est souvent un gage de qualité.

La valeur nutritionnelle

Si vous suivez un régime ou que vous faites attention à ce que vous mangez, vous devez vérifier la valeur nutritionnelle de vos produits.

Généralement, sous la forme d’un tableau, les étiquettes mentionnent au minimum la valeur calorique et la teneur en protéines, glucides et lipides pour 100 g ou 100 ml du produit concerné. Parfois, on retrouve aussi ces informations pour une portion.

Quand un produit vante sa teneur en vitamines par exemple, le fabriquant est obligé d’en mentionner la quantité exacte pour 100 g ou 100 ml, en fonction des apports journaliers recommandés (AJR).

Généralement, plus un produit contient de lipides, plus il sera calorique. C’est pourquoi un yaourt, bien qu’allégé en sucre, peut se révéler calorique car composé d’une riche quantité de matières grasses. Le but est de comparer les étiquettes pour trouver le meilleur équilibre entre apports calorifiques, protéines, glucides et lipides.

Les dates limite de consommation

Toutes les denrées alimentaires mentionnent sur leur emballage une date butoir à laquelle le produit ne peut plus être consommé ou à laquelle il ne présentera plus les mêmes saveurs et valeurs nutritionnelles.

Il existe deux types de dates limite, à savoir :

  • « A consommer jusqu’au… » : c’est la date limite de consommation ou DLC. Elle concerne les produits périssables comme les œufs, la viande, les produits laitiers… Les yaourts natures peuvent pour autant se consommer plusieurs semaines après l’expiration de leur DLC.
  • « A consommer de préférence avant le… » : date de durabilité minimale ou DDM (anciennement DLUO, date limite d’utilisation optimale). Elle concerne les denrées alimentaires peu périssables comme les conserves, le lait UHT, l’huile, les pâtes… Pour autant, on peut parfaitement consommer des produits dont la DDM est dépassée ; au pire, leur goût sera un peu dénaturé ainsi que leur valeur nutritionnelle.

Les œufs

Les œufs présentent une petite particularité dans leur mention de la date de consommation. On parle en effet de DCR (date de consommation recommandée) ; elle est fixée à 28 jours après la ponte.

On trouve aussi d’autres informations sur les emballages d’œufs :

  • La catégorie : A pour les œufs frais, destinés aux consommateurs. La catégorie B est livrée exclusivement à l’industrie alimentaire et non alimentaire.
  • Le poids : XL pour des œufs de plus de 73 g ; L pour des œufs pesant entre 63 et 73 g ; M pour des œufs dont le poids est compris entre 53 et 63 g ; et S pour les œufs pesant moins de 53 g.
  • Le mode d’élevage : 1 pour des poules élevées en plein air ; 2 pour un élevage au sol ; 3 pour des animaux élevés en cage ; 0 concerne les élevages Bio

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